Bah, moi aussi j'ai pensé à l'alcool à cause de tout le vocabulaire qui y est lié mais la notion de paradis artificiel appartient à Baudelaire, poète cher à ton coeur, donc j'ai pensé à lui aussi. L'alcool est une forme de drogue, anyway.
Sinon, je peux analyser vers par vers, j'y suis devenue habituée.
"Putrides volutes et miasmes enfumés"
Là j'ai pensé à des volutes de fumée. Si elles sont putrides, c'est qu'elles ont mauvaise odeur mais si elles forment des volutes, c'est comme des spirales... Alors, je vois pas trop. Miasme, c'est comme putride. Donc, y a un truc qui a mauvaise odeur, qui te pue au nez, c'est l'alcool, la drogue, la cigarette, peut-être?
"Délayés en une ébriété éthérée"
Je vois mal comment l'ébriété peut être éthérée, mais bon. Délayer, ça se fait avec un liquide... bah, l'alcool alors. Tu parles peut-être d'une ivresse plus sentimentale, l'impression douce, légère, donc éthérée, d'être saoule, ailleurs.
"Naturels enfers, paradis artificiels"
Là je dis la drogue, la meilleure façon de remettre à plus tard le face à face avec ses démons, de se créer un paradis artificiel et de renier la réalité qui est un enfer.
"Être malade d'ivresse, maladive ivresse."
Je verrais bien cette ivresse de l'amour. Ça a quelque chose de maladif que de se laisser torturer par l'amour, mais on le fait quand même.
Voilà, tout me pousse à penser, comme Hyatt, à quelque chose par rapport à l'alcool ou en parallèle avec un amour qui te répulse et t'attire à la fois. Alors, j'ai compris quelque chose ?